Non ce n’est pas au pays de Candy, c’est au pays des zombies, où les monstres ne sont pas gentils. Zombie veut dire : Cadavre animé ou personne ou entité soumise contre sa volonté.
Nous vivons quand même une drôle d’époque, une fin de monde bien orchestrée. Quand je sors de mon confinement bien justifié, j’ai du mal à croiser tous ces zombies qui n’impressionnent pas.
Il suffit de les regarder se mouvoir comme des robots, sans sourire, sans bonjour, sans âme. Ils me regardent sourire et passent rapidement leur chemin, comme s’ils avaient peur d’un individu normal.
Hier, je vais faire mes petites courses et je me rends compte que la police a déserté le secteur, laissant les gens évoluer tranquillement et ignorant totalement le confinement pourtant imposé par le gouverne-ment.
J’ai dû faire attention en traversant la route, certes la circulation est réduite mais les zombies qui roulent sont des barjos inconscients. Le bruit des moteurs refait son apparition en ville, masquant la mélodie agréable des oiseaux. C’est bien triste !
Et puis nous avons les dérangés du bulbe, ceux qui sont manipulés par les merdias officiels. Ils sortent avec leur armure de gants et de masques qui ne servent à rien. Pardon, je viens de dire une bêtise, c’est utile à tapisser le sol dans certains endroits, parfois devant les poubelles.
Je retrouve ces débiles dans les magasins où ils te regardent en biais « des fois que tu les touches » et plus grave encore que tu leur dises « Bonjour ». J’ai même croisé un vieux débile qui baisse son masque pour tousser et postillonner sur les marchandises, n’importe quoi.
Ensuite nous avons la raclure des raclures, ceux qui balancent leurs voisins aux condés « Il est sorti, le vilain, venez vite lui mettre une contravention » ou du personnel soignant qui se fait menacer par leurs voisins « tu rapportes le coronavirus avec toi, dégage, déménage », quelle honte !
Puis nous avons en haut de la pyramide les « Wait an see », les « Ah tu verras, tu verras, tout recommencera, tu verras, tu verras » (hommage à Claude Nougaro). Ceux-là, c’est la crème de la crème, ceux qui partiront en premier quand le ciel leur tombera sur la tête ou qu’ils tomberont virtuellement du dixième étage.
Ils sont les complices volontaires ou pas de cette fin de monde. Vous croyez que l’élite va vous laisser de l’argent, va vous laisser couler une retraite paisible, va vous guérir de vos maladies. Pauvres mortels que vous êtes.
Si je n’étais pas un être humain souverain assumé, je vous dirais « Allez mourir » comme le prévoient Les Georgia Guidestones. Mais ce n’est pas possible dans ma situation de souhaiter la mort des autres.
Revenez sur terre, sortez de vos tombes, vivez libre et sans chaîne, réveillez-vous, éveillez-vous. Il m’arrive d’effrayer certaines personnes physiquement quand on discute ou sur le web.
A un moment j’ai cru que j’étais trop moche et du coup je faisais peur, mais en fait ce n’est pas ça : Ils ont peur de la vérité, peur qu’on leur ouvre les yeux. A ceux-là je leur dis » Ça va bien se passer, enlevez vos œillères, et assistez au spectacle qui arrive ».
Et surtout, prenez bien soin de vous.