Cogiito.com – Courrier des lecteurs : La Martinique

Bonjour Philippe, le 12 août 2021, je me suis rendu au commissariat de Clairière à Fort-de-France en Martinique où je vais pour y déposer une plainte.

Dès mon arrivée, je montre mon certificat médical (qui précise que j’ai une contre indication médical pour le non port du masque) à l’agent de police à l’accueil.

je patiente, et l’agent qui doit me recevoir me dit qu’il me faut mettre un masque sinon il ne pourra pas me recevoir. Je lui explique que ma santé ne me permet pas d’en porter et que mon certificat que je possède me permet d’être dans mon bon droit.

Il persiste et me demande d’aller dans un autre commissariat. 

Comme j’ai fait le déplacement, je refuse de partir et demande à être reçu par un autre agent. Je précise que cet agent m’avait reçu dans les mêmes conditions quelques mois auparavant pour une autre affaire. Je précise aussi que lui portait un masque donc il est “protégé” de moi. 

Un autre agent arrive habillé en short et kway (style sudation) et des baskets de sport, me pose quelques questions auxquelles je réponds puis pars et revient.

  • Il me demande si j’ai un test PCR,
  • je réponds que non.
  • Il part et revient, me demande si j’ai un pass sanitaire,
  • je réponds que non et j’ajoute qu’il n’est pas encore en vigueur légalement.
  • il s’énerve et me dit : “c’est nous qui décidons vous partez hop hop sortez”. 

Je me suis rendu au commissariat du centre ville de Fort-de-France et l’agent que j’ai rencontré était choqué d’apprendre la manière dont j’avais été traité et surtout du motif qu’ils ont utilisé, me disant qu’ils n’avaient pas le droit … elle a souhaité me recevoir et à tenu tête à son chef qu’elle m’a dit que normalement sans pass sanitaire ne serais pas reçu. 

Donc ils ont des instructions venant d’en haut pour refuser les gens qui n’ont pas de pass sanitaire.

J’ai appelé l’IGPN qui m’ont aussi confirmé qu’ils n’avaient pas le droit d’agir comme cela et que si je le désirais je pouvais déposer plainte ce que j’ai fait le jour même.

Le lendemain l’IGPN me demandait plus de renseignements (si j’avais une autorisation de sortie la fameuse auto-autorisation, le motif de mon déplacement au commissariat et si je me plaignais du traitement reçu) étonnant, puisque je décris les faits en détails dans mon dépôt de plainte fait par internet sur leur plateforme.

Bref, ça suit son cours, sans en attendre de grands changements.

hélas, voilà pour mon témoignage Philippe, je te souhaite un bon courage pour la suite de tes combats et bonne journée.


Sarah E.

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