Grande dépression 2.0, partie 2

Les interventions appliquées au marché sont une distorsion.

Et, cela est correct ; toutes les interventions des banques centrales au cours du dernier demi-siècle ont aggravé la situation. Si les Gouvernements avaient pu agir comme ils auraient dû le faire, leur devoir est de protéger leurs propres citoyens et de tenir leurs mains à l’écart de l’économie, qui est réglementée par le marché.

Au moment où l’intervention est appliquée, une distorsion est créée et des opportunités sont créées pour que l’Élite vole l’argent des contribuables, et cela devient un Casino où tout le monde tente sa chance, mais dans ce cas, les dirigeants des Banques jouent non pas avec leur propre argent mais celui des clients et des contribuables.

Toutes ces interventions faussent le marché et créent une déflation ou une inflation, qui sont toutes deux mauvaises pour l’économie de marché. Mais ce qui est observé est mauvais partout, mauvaise inflation et mauvaise déflation. C’est le résultat d’une mauvaise gestion monétaire. Et cela va envoyer tous les mauvais signaux et aggravera inévitablement les choses.

Premièrement, la déflation est mauvaise car elle est le résultat d’un désendettement massif – le remboursement de la dette accompagné d’une réduction de la dette et des actifs. Techniquement, cela s’appelle une dépression, une récession majeure ou une « grande contraction ». Appelez ça comme vous voulez.

C’est une déflation dans laquelle les prix baissent. Suivi par une mauvaise inflation provoquée par les banques centrales imprimant trop d’argent. Cette inflation est très mauvaise car c’est une augmentation de la quantité de papier-monnaie, sans augmentation de la demande réelle, ni des biens.

Impliquant une dette et des déficits publics plus élevés, ce qui rend impossible de les rembourser honnêtement. Finalement, les banques centrales atteignent le point de non-retour où elles sont piégées comme c’est le cas aujourd’hui, sans issue. Ensuite, une autre crise suivra, soit sous forme de défaut, soit d’hyperinflation, soit les deux.

Conclusion : toute intervention monétaire dans une économie de marché est mauvaise. Ni les idées de Friedman ni de Keynes ne sont bonnes, mais l’approche de Friedrich von Hayek exprime une attitude réfléchie envers l’intervention monétaire.

« Les interventions à grande échelle, comme c’est le cas actuellement, sont le pire ennemi de l’économie, seule une intervention temporaire à une échelle limitée peut parfois être utile ».


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