Trahison des droits de l’homme – 4

Partie 4 – N’oubliez-pas : Observez l’image ci-dessus avec la symbolique de la pyramide et de l’œil qui vous observe, le tout masquant le soleil. Passons à l’article 2.

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article 2

Déjà on se demande ce que vient faire la politique dans cet article, ce n’est pas grave. Quels sont les droits naturels de l’homme ? Dans la déclaration française, l’accord s’est donc fait sur quatre droits fondamentaux : la liberté, propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Un élément vient tout de suite frapper le regard : c’est le droit de propriété. Que cette propriété soit matérielle (moyens de production par exemple) ou immatérielle (privilèges, « droits acquis »), il s’agit là d’un droit civil et non d’un droit naturel.

Les droits fondamentaux à la merci de l’autorité légale : Cet article 2 proclame des droits « naturels et imprescriptibles », ce qui signifie qu’ils précèdent toute autorité civile, que cette autorité soit liée à la force ou contenue dans un contrat.

Ils sont imprescriptibles, ce qui signifie qu’aucune autorité civile n’a prise sur eux. C’est là que s’étale toute l’incohérence de cette proclamation.

Car les articles suivants s’efforcent, les uns après les autres, de faire de ces droits « fondamentaux » des principes abstraits et inconsistants face à l’autorité civile, à la loi.

Au fil des articles, l’homme s’efface devant le citoyen, et la raison devant la raison d’état.


Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article 3

Donc dans cet article, tu viens de perdre officiellement ta souveraineté puisqu’elle appartient à la nation, cette entité fictive. Le reste est facile à comprendre. Ce qu’il faut bien lire c’est que tu n’as d’autorité sur quiconque.


La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 4

Cet article permet la limitation des droits de chaque homme par la loi, sans aucun seuil de liberté minimale. En revanche, la loi elle-même ne connaît pas de limitation.

En clair et sans décodeur, tu viens de te prendre une nouvelle limitation sans borne, c’est la loi avec toutes ses magouilles bien connues.


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