Les mondialistes non élus veulent réécrire la Charte de l’ONU afin qu’elle “puisse articuler les règles d’un Parlement mondial” pour les “citoyens du monde” avec des pouvoirs législatifs et d’exécution contraignants qui éliminent la souveraineté de l’État : perspective.
Le 1er août 2024, le Club de Rome et le Council for the Human Future ont publié un rapport sur une table ronde qu’ils ont co-organisée en juillet.
Ce rapport, intitulé “Table ronde sur l’avenir de l’humanité : A World Call to Action on the Multiple Crises Now Enfolding Humanity” (Table ronde sur l’avenir de l’humanité : un appel mondial à l’action sur les multiples crises qui frappent aujourd’hui l’humanité),
indique que “toute vie humaine pourrait s’éteindre” au milieu ou à la fin du XXIe siècle en raison du changement climatique, de la surpopulation, de nouvelles pandémies, de la désinformation, de la prolifération nucléaire et d’autres menaces perçues.
L’une des solutions proposées par Augusto Lopez-Claros, directeur exécutif du Forum sur la gouvernance mondiale, consiste à “renforcer la légitimité démocratique des Nations unies” en réécrivant la Charte des Nations unies afin de donner à cet organe mondialiste non élu plus de pouvoir, d’autorité et de juridiction sur les nations souveraines.
M. Lopez-Claros est un ancien économiste en chef du Forum économique mondial (WEF) et il a occupé des postes de haut niveau à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international.
“Créer un Conseil du système terrestre, donnant au système des Nations unies la capacité d’adopter une législation contraignante pour protéger notre système environnemental planétaire et les biens communs qu’il fournit, avec les mécanismes d’application nécessaires.
Augusto Lopez-Claros, Table ronde sur l’avenir de l’humanité :Un appel mondial à l’action, juillet 2024
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Selon M. Lopez-Claros, “nous nous dirigeons vers un avenir potentiellement catastrophique marqué par l’accélération du changement climatique, la poursuite de la désintégration de notre ordre nucléaire, la montée de nationalismes destructeurs et un paradigme économique qui n’assure plus la prospérité pour tous sans créer de divisions sociales ni saper les fondements de la démocratie”.
Il a ajouté que notre “système actuelde coopération internationale n’est plus adapté ; il peine à faire face aux multiples crises non résolues auxquelles nous sommes confrontés, souvent parce qu’il n’a pas la compétence appropriée“.
Lire l’article complet (en anglais).
Tim Hinchliffe
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