Vous ne souffrez que de votre mémoire

Le monde tel que nous le connaissons n’est pas réel mais remémoré. C’est la mémoire. Ce que vous pensez être n’est pas essentiellement réel, mais rappelé et accepté à chaque instant. Nous souffrons principalement de la mémoire et des suppositions mentales, et non de la réalité.

Lorsque vous dormez la nuit, le monde dort avec vous, il n’y a pas de souffrance ni d’histoires dans le sommeil profond, mais votre sentiment d’être reste.

Au réveil, immédiatement, il n’y a que le sentiment d’ÊTRE ou de JE SUIS sans conditionnement. Et puis la mémoire s’installe et le monde tel qu’il vous est connu est rappelé, et repris, avec tous ses problèmes, identités et associations. Vous portez à nouveau toutes les identités, les problèmes, les ressentiments et les jugements comme vous le faites avec vos vêtements physiques.

La mémoire n’existe pas dans le MAINTENANT

Si vous n’attachiez pas votre sens du JE SUIS à ce dont vous vous souvenez, vous ne souffririez pas. Si vous choisissiez de ne pas porter ces fardeaux mentaux, et d’être simplement dans le MAINTENANT avec une perception et une observation innocentes, vous ne souffririez pas. Les problèmes ne vivent que dans l’esprit, pas dans la réalité. La réalité est toujours parfaite sans les histoires que nous nous racontons.

Comme Jésus le dit dans la première leçon d’un cours de miracles, “rien de ce que je vois n’a de sens“. C’est dans la fabrique de l’esprit que l’on donne un sens aux choses. Sans le sens donné, l’histoire se dissout et la souffrance (colère, inquiétude, panique, tension, anxiété, dépression, envie, etc.) cesse.

Vous pouvez choisir de restaurer votre vision innocente. Votre véritable moi est JE SUIS, ou ÊTRE. Vous pouvez faire le choix de simplement ÊTRE, sans attacher tous ces jugements à la réalité. Byron Katie dit “Je suis un amoureux de ce qui est“. C’est la félicité. Soyez simplement. Acceptez ce qui est, sans la lentille de la souffrance, sans les histoires, et tout aura l’air très différent.

Vous pouvez observer la réalité comme vous le feriez d’une image sur un écran. En adoptant le rôle d’observateur détaché, vous privez les choses de leur pouvoir de vie.

Le pouvoir d’être un observateur neutre vient du fait que vous n’attachez pas vos SENTIMENTS à ce qui est observé. Sans sentiment, il n’y a pas de réalité, car les choses ne sont pas vraiment vraies pour vous. On en est témoin mais on ne les croit pas et on ne leur donne pas de sens particulier. Cela les prive de leur pouvoir et leur manifestation continue dans votre réalité cesse. Attacher un sens et un sentiment aux choses les transforme en une croyance qui continuera ensuite à se manifester. C’est ainsi que la réalité se crée.

Nous ne subissons que la mémoire (passé), et l’imagination (futur). Même l’imagination est un produit de la mémoire. Ce que nous imaginons est généralement influencé par nos expériences passées.

Mwendwa Mbaabu

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