Mes chers amis… Le contentement est un endroit formidable pour moi. Beaucoup de gens passent leur vie entière à chercher à y être. Et quand – ou si – ils atteignent un endroit de “contentement”, ils sont prêts à laisser les choses reposer là.
Atteindre le contentement est suffisant pour une vie entière. C’est plus que suffisant. C’est vraiment un accomplissement extraordinaire et, à vrai dire, la plupart des gens n’y parviennent pas.
Alors pourquoi continuer ? Pourquoi, en un sens, ne pas se “contenter” du contentement ?
Bien sûr, vous ne pouvez pas continuer si vous n’êtes “pas satisfait” du contentement, car cela signifie, par définition, que vous n’avez pas atteint le contentement. Ainsi, la première chose que nous pouvons comprendre au sujet de la raison de continuer est qu’elle n’a rien à voir avec l’état de contentement qui n’est pas “suffisant”. Cela n’a rien à voir avec le besoin, la frustration ou l’insatisfaction de Qui ou de Ce que nous sommes.
Si notre désir d’aller de l’avant dans notre propre évolution provient d’un de ces sentiments, alors nous avons peut-être en fait reculé. Ou, peut-être, ne sommes-nous jamais arrivés, après tout, à l’endroit où nous nous imaginions être.
Ainsi, le premier message que nous recevons lorsque nous atteignons l’endroit du Voyage de l’Évolution appelé Contentement est que, comme le dit si bien Conversations avec Dieu, “il n’y a nulle part où nous devons aller, rien que nous devons faire, et aucune façon dont nous devons être, sauf exactement comme nous sommes en ce moment”.
Ramené à son essence, cela se traduit par une simple question d’acceptation de soi. Pourtant, pour la plupart des gens, l’acceptation de soi n’est pas une question aussi simple. En effet, c’est peut-être la chose la plus difficile à réaliser dans la vie. C’est pourquoi c’est un accomplissement si merveilleux pour un être d’atteindre un état de contentement. Et être capable de maintenir une telle expérience est un signe de début de maîtrise.
Pourtant, il y a des endroits plus grands où une âme peut voyager. Il y a de plus grandes expériences dans le cadre de la vie humaine qui peuvent être vécues. Et l’état de contentement n’est en aucun cas un état d’éveil total. Ou, pour le dire en d’autres termes, l’acceptation de soi n’est pas égale à la conscience de soi.
Accepter votre Soi tel que vous êtes actuellement ne signifie pas qu’il n’existe pas de version plus grande de votre Soi que vous puissiez expérimenter.
Cela signifie simplement que vous êtes satisfait de votre Soi et que vous n’avez aucun besoin d’aller plus loin, aucun besoin d’être “plus”, aucune exigence auto-imposée ou imposée par d’autres d’être en quelque sorte encore “meilleur”.
Cela signifie que vous avez compris la neuvième illusion des humains : La supériorité existe.
(Vous vous souviendrez des Dix illusions de l’homme dans le livre extraordinaire Communion avec Dieu :
- Le besoin existe
- L’échec existe
- La désunion existe
- Existence d’une insuffisance
- Existence d’une exigence
- Existe le jugement
- Existe la condamnation
- Existe la conditionnalité
- Existe la supériorité
- L’ignorance existe
Les cinq premières sont les illusions physiques, qui ont trait à la vie dans votre corps physique. Les cinq secondes sont les Illusions Métaphysiques, ayant à voir avec les réalités non-physiques, ou les idées tenues dans votre esprit).
L’idée que la supériorité existe peut créer un “besoin” dans l’esprit d’expérimenter autre chose que ce que nous vivons en ce moment. Ce besoin, lui aussi, est une illusion. C’est la première illusion des humains, et l’idée fausse sur laquelle toutes les autres idées fausses concernant la vie sont basées. C’est la première erreur. C’est le premier malentendu. C’est, en un sens, le péché originel.
(Le “péché” n’existe pas, bien sûr. Le terme est utilisé ici comme une figure de style).
Ainsi, le contentement est un état d’être dans lequel nous réalisons que la supériorité est une illusion. Il est impossible d’être supérieur à ce que vous êtes exactement en ce moment. C’est une autre façon de dire que tout est parfait dans le monde de Dieu. Dieu n’a besoin de rien qui soit différent de ce qu’il est en ce moment.
Pourquoi, alors, se donner la peine de changer ? Pourquoi se donner la peine de changer quoi que ce soit, et encore moins notre propre personne ?
La raison de changer
La raison de changer est la même que la raison de faire n’importe quoi. Conversations avec Dieu nous dit qu’il n’y a qu’une seule raison de faire quoi que ce soit : annoncer et déclarer, devenir et accomplir, exprimer et expérimenter la prochaine version la plus grandiose de la plus grande vision que nous ayons jamais eue de qui nous sommes.
CwG exprime cela succinctement dans la phrase suivante :
Chaque acte est un acte d’auto-définition.
C’est profondément vrai – et c’est compris par très peu de gens. Elles sont encore moins nombreuses à l’adopter.
Il est important de comprendre ici que “plus grand” ne signifie en aucun cas “meilleur”. Une chose plus grande n’équivaut pas à une chose supérieure. “Grander” signifie simplement cela : plus grand. Dans le contexte de la déclaration de CwG ci-dessus, cela signifie “une version plus grande” de la plus grande vision que nous ayons jamais eue de nous-mêmes.
Un arbre n’est pas “meilleur” parce qu’il est plus grand aujourd’hui qu’il y a quinze ans. Il a simplement grandi. Il n’est pas devenu “meilleur” qu’il ne l’était auparavant. Il n’est en aucun cas “plus gentil” ou “plus sage” que lorsqu’il était un jeune arbre.
L’arbre ne sait rien de plus maintenant qu’il ne savait alors. Mais il a GRANDI. Il est devenu davantage ce qu’il a toujours été, depuis le tout début. Il montre simplement plus de “verdure”. Il n’est pas devenu autre chose que ce qu’il était, mais il est devenu davantage ce qu’il était.
La raison pour laquelle un être humain change n’est pas de devenir “meilleur”, mais simplement de devenir une version plus grande de ce qu’il est déjà. Ce processus d’élargissement est le processus de croissance – et la croissance est le processus de la Vie elle-même. Par conséquent, vous ne pourriez pas arrêter ce processus si vous le vouliez, sans arrêter la Vie elle-même, et c’est quelque chose que vous ne pouvez pas faire.
Vous pouvez, cependant, le ralentir.
(Pas en termes réels, mais en termes de l’illusion que vous vivez, que vous appelez la vie humaine. En termes réels, vous avez toujours été, êtes maintenant, et serez toujours, exactement ce que vous êtes en ce moment : La Divinité, au maximum. Vous ne pouvez pas être “partiellement” Divin, car la Divinité est un état d’Être qui est indivisible. Elle est non réductible. C’est la totalité elle-même. C’est le Tout-en-tout qui est Tout-en-tout.
Pourtant, à l’intérieur de l’illusion que le Tout-en-tout a créée, appelée Temps, Espace et Vie physique, vous pouvez ralentir votre expérience de Qui vous êtes, et vous le faites … afin de pouvoir “vivre l’expérience” plus complètement, plus pleinement, plus durablement, plus “divinement” que si vous la viviez d’un seul coup.
Lorsque vous comprenez cela, vous comprenez la raison pour laquelle vous avez créé toutes les illusions, y compris l’illusion du temps).
Lorsque vous “ralentissez la Vie”, vous ne ralentissez pas du tout la Vie, mais simplement votre expérience de celle-ci. C’est comme faire tourner un DVD au ralenti. Chaque image est déjà sur le DVD. Vous demandez simplement à votre appareil de lecture de les faire passer plus lentement devant le lecteur.
La conscience est la machine de lecture de votre esprit.
Plus votre niveau de conscience est élevé, plus vous voyez d’images à la fois. C’est comme regarder une bande de film, étalée sur une table lumineuse devant vous. Vous pouvez regarder le film une image à la fois, à l’aide d’une loupe, ou vous pouvez regarder la bande entière et voir toutes les images en même temps. Les images existent simultanément, mais vous pouvez, si vous le souhaitez, les regarder de manière séquentielle. Ainsi, la réalité qui se trouve sur la table devant vous est séquentielle.
(On trouve une merveilleuse description de la séquentanéité dans le dernier livre de dialogue de CwG, La maison avec Dieu dans une vie qui ne s’arrête jamais).
La semaine prochaine, nous explorerons la deuxième étape de la conscience de soi : L’élargissement .
avec amour,
Neal!
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