OpenAI, connu pour ChatGPT, a signé un accord majeur avec Advanced Micro Devices (AMD) pour l’acquisition de millions de puces GPU Instinct.
Cet engagement, représentant une puissance de calcul de 6 gigawatts, vise à renforcer l’infrastructure d’OpenAI pour le développement et le déploiement de ses modèles d’IA.
L’équipe de Yiaho a analysé les implications de ce contrat.
OpenAI et AMD : Un accord d’envergure
Annoncé le 6 octobre 2025, le partenariat porte sur l’achat de puces GPU Instinct, notamment la série MI450, avec un déploiement initial d’1 gigawatt prévu pour mi-2026.
Ces puces, conçues pour l’entraînement et l’inférence des modèles d’IA, offrent une mémoire et une bande passante élevées, idéales pour les calculs massifs.
Le contrat, échelonné sur plusieurs années, inclut une collaboration technique entre OpenAI et AMD pour optimiser les performances des puces et du logiciel ROCm, aligné sur les besoins des laboratoires d’IA.
Cet achat s’inscrit dans une stratégie plus large d’OpenAI, qui ambitionne de sécuriser 23 gigawatts pour ses centres de données. Les 6 gigawatts alloués à AMD représentent une part significative, bien que l’entreprise maintienne sa collaboration avec NVIDIA, leader du marché des GPU pour l’IA.
Encore des milliards de dollars pour l’IA
L’annonce a eu un effet immédiat sur les marchés : le cours de l’action AMD a augmenté de 23% le 6 octobre, passant d’environ 164 à plus de 220 dollars.
Selon les estimations, ce contrat pourrait générer 100 milliards de dollars de revenus pour AMD sur quatre ans, renforçant sa position face à NVIDIA.
Par ailleurs, AMD a émis un warrant permettant à OpenAI d’acquérir jusqu’à 160 millions d’actions (environ 10% du capital), sous conditions de performance et de jalons de déploiement.
Pour OpenAI, cet investissement s’inscrit dans une feuille de route coûteuse : chaque gigawatt de centre de données représente environ 50 milliards de dollars en infrastructure.
Avec un objectif global de 23 gigawatts, les dépenses totales pourraient atteindre des niveaux inédits, financées par les revenus croissants d’OpenAI (abonnements, partenariats) et des soutiens externes, comme celui de Microsoft.
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Et NVIDIA ?
En diversifiant ses fournisseurs, OpenAI réduit les risques liés à la dépendance à NVIDIA, tout en stimulant la concurrence dans le secteur des semi-conducteurs. Pour AMD, ce contrat valide ses avancées technologiques, notamment avec la série Instinct, et renforce sa crédibilité auprès des grands acteurs de l’IA.
Mais les tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, bien qu’atténuées par le fait qu’AMD et NVIDIA sont américains, restent un facteur à surveiller.
Cet accord pourrait inciter d’autres entreprises, comme Anthropic ou Google DeepMind, à explorer des alternatives à NVIDIA, modifiant l’équilibre du marché.
…Team Yiaho…
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