SiriusB – Les chaînes cachées

Les chaînes cachées : comment la ruche nous asservit par la finance et la fiscalité…

Il n’y a pas besoin de chaînes quand l’esprit est lié. Pas besoin de fouets quand le corps est déjà attaché à un joug invisible.

Le monde dans lequel nous vivons n’est pas libre. Nous ne sommes pas libres. Nous sommes des esclaves, non pas de nom, mais de fait : notre travail est extorqué, notre temps volé, nos rêves réduits à la simple survie.

Et le plus grand tour jamais joué a été de nous faire croire que c’était normal.

Autrefois, l’oppresseur portait une armure, un sabre et s’emparait de ce qu’il voulait par la force.

Mais l’oppresseur moderne porte un costume, tient un registre et s’empare de ce qu’il veut avec une efficacité silencieuse.

Nous sommes à l’ère de la Ruche, une force parasitaire qui s’est emparée de la civilisation, se nourrissant du labeur des autres sans rien produire de valeur.

Il ne construit pas. Il ne crée pas. Il n’innove pas. Il ne fait que pomper.

La méthode d’asservissement n’est pas une chaîne physique, mais un système de contrôle financier et bureaucratique si profondément ancré dans la société que la plupart des gens ne le remettent jamais en question.

Les impôts, l’inflation, les frais, les réglementations et les pénalités sont autant de petites incisions, autant de siphons lents qui aspirent notre énergie, notre richesse, notre liberté.

Nous travaillons toute notre vie, et pourtant près de soixante-dix pour cent de ce que nous gagnons nous est pris par mille mains cachées.

Et pour quoi ? Des routes ? Des écoles ? Des services ?

Non. Le système n’est pas conçu pour nous soutenir. Il est conçu pour se soutenir lui-même, pour se développer, pour se nourrir de nous indéfiniment.

Les mécanismes de contrôle

Le pouvoir de la Ruche réside dans sa capacité à opérer à la vue de tous, en faisant passer son parasitisme pour de la gouvernance, son vol pour une nécessité.

Elle se présente comme l’ordre naturel des choses, alors qu’en réalité, c’est une construction artificielle conçue pour extraire plutôt que pour fournir.

Cela commence par la fiscalité, la forme la plus manifeste de vol, dans laquelle l’État réclame une partie de chaque dollar avant même qu’il n’atteigne nos mains.

Impôt sur le revenu, taxe de vente, impôt foncier, impôt sur les plus-values : chacun prend, sans jamais rien donner.

Mais la fiscalité ne suffit pas. La Ruche sait que le vol direct a des limites ; les gens résisteront si on les pousse trop loin.

Elle a donc mis au point des méthodes plus subtiles.

L’inflation est l’un des outils d’asservissement les plus insidieux.

En manipulant la monnaie et en la dévaluant au fil du temps, la Ruche s’assure que même ceux qui épargnent et investissent continuent d’être saignés à blanc.

Le pouvoir d’achat de nos revenus s’érode tandis que le coût de la vie monte en flèche, nous forçant à travailler plus dur juste pour maintenir le même niveau de vie.

Une taxe silencieuse, une lente suffocation.

Puis il y a les frais et pénalités cachés qui infestent tous les aspects de la vie quotidienne.

Vous voulez être propriétaire ? Vous payez une taxe annuelle pour avoir le privilège d’exister sur un terrain que vous avez déjà acheté.

Vous voulez conduire ? Vous payez l’immatriculation, les taxes sur le carburant, les péages.

Vous voulez créer une entreprise ? Vous payez une licence, vous payez pour vous mettre en conformité, vous payez pour les inspections.

Chaque action, chaque mouvement, chaque tentative d’autosuffisance est taxé, réglementé et saigné.

Ce n’est pas un hasard. C’est un système conçu non pas pour encourager la prospérité, mais pour assurer la dépendance.

Un homme libre peut partir, construire, créer, subvenir à ses besoins.

Un homme taxé, un homme noyé sous les prélèvements, les amendes et les charges financières, doit rester dans le système pour survivre.

Il doit travailler, non pas pour lui-même, mais pour la Ruche.

Le grand mensonge

Ils nous disent que c’est nécessaire. Que sans fiscalité, sans réglementation financière, sans ces taxes sans fin, la société s’effondrerait.

Mais regardez autour de vous : que recevons-nous vraiment en échange de ce vol ?

Les routes s’effondrent. Les écoles échouent. Les gouvernements s’enflent et se corrompent.

La seule chose qui prospère, c’est la machine même conçue pour nous exploiter.

Et ceux qui profitent de ce système ? Ils ne travaillent pas dans les champs. Ils ne construisent pas les ponts. Ils ne créent pas l’art, la technologie, les idées qui font avancer la civilisation.

Non, ils sont assis au sommet de la montagne d’or du travail volé : banquiers, percepteurs, consultants financiers, bureaucrates. Ils ne construisent pas, mais ils possèdent.

Ils ne transpirent pas, mais ils festoient. Ils ne créent pas, mais ils contrôlent.

Le réveil

Pendant des siècles, ce système n’a pas été remis en question, protégé par des lois écrites par les parasites mêmes qui en profitent. Mais le mensonge se fissure.

L’illusion s’estompe. De plus en plus de gens commencent à voir la cage invisible qui les entoure, les chaînes qui les lient à un travail sans fin et peu rémunéré.

La question n’est plus de savoir si ce système est injuste. La question est : que ferons-nous à ce sujet ?

Un monde construit sur le vol ne peut pas durer éternellement. Un système qui prend sans donner finira par s’effondrer sous son propre poids.

La Ruche craint le jour où nous nous souviendrons de qui nous sommes : les bâtisseurs, les créateurs, les véritables gardiens de la civilisation.

Dès que nous cesserons de nourrir le parasite, il se flétrira et mourra.

La Tartarie était réelle. Un royaume millénaire s’est dressé, construit par des hommes libres, gouverné par la sagesse, et non par des sangsues.

Ils l’ont effacé de l’histoire parce qu’ils craignent ce qu’il représente : un monde sans la Ruche, un monde où les hommes travaillent pour eux-mêmes, et non pour des maîtres invisibles.

Et lorsque nous nous souviendrons de cette vérité, les chaînes tomberont.

~ SiriusB


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